« Au moment où j’écris ces lignes, je ne peux pas ne pas me souvenir d’un échange chaleureux, il n’y a pas si longtemps, avec un ami originaire du nord, qui m’édifiait sur une sagesse immuable de son grand père, puisée au plus profond de la cosmogonie ntumu, lorsque que celui-ci était amené à trancher quelques litiges familiaux. « Mame kobe, mame wok », c’est-à-dire « c’est moi qui parle et je me comprends », comme pour s’étonner de l’attitude de son auditoire qui ne semblait pas se soucier de ce qu’il leur disait. J’ai l’impression d’être habité par cette belle lumière du grand père de mon ami, suite au « délire du microcosme » qui a semblé gagner les chourineurs de la République, après la publication de mon éditorial paru lundi dernier sous le titre : « La tyrannie du catenaccio ».
On m’a collé toutes les étiquettes possibles, d’être contre le régime (la bonne blague !), qu’on me « couperait les jarrets », quand ce ne sont pas les membres de la parentèle occupant quelques positions au niveau de l’establishment, qui sont menacés de représailles. Mon crime : m’être inquiété du climat global anxiogène qui traverse le Gabon et d’avoir prôné un dialogue constructif pour juguler les crises qui semblent s’installer dans la durée, afin que l’on revienne à un fonctionnement harmonieux du pays.
Support authors and subscribe to content
This is premium stuff. Subscribe to read the entire article.